Garde-meuble de Merignac : un incendie ravage plusieurs box
Dans la commune de Mérignac, plusieurs entreprises offrent des services de box à louer. Ces box représentent des logis, des mobil-homes, ou autres constructions servant à s’abriter ou entreposer. Cela dit, en cas d’incendie dans la Gironde, il peut arriver que des box se trouvent pris dans le feu. L’exemple concret est celui de l’incendie du 14 octobre 2022, dans la commune de Saint-Sulpice-de-Royan, non loin de Mérignac. Voici un guide qui résume l’état des lieux, après cet incident.
200 box de stockage partis en fumée à Saint-Sulpice-de-Royan
Au cours de ces 20 dernières années, le département de la Gironde a été frappé par bien des incendies de grandes ampleurs. Ces incendies laissent généralement des superficies de terres broussailleuses, complètement en cendre.
A voir aussi : Adhésion AAMOI : avantages et raisons de rejoindre l'association
Cependant, de mémoire d’homme, aucun incendie de la trempe de celui du 14 octobre dernier n’avait encore frappé le département. Les pertes sont considérables, car l’incendie s’était déclaré en pleine zone urbanisée. De nombreux sinistrés peuvent être comptés, et bien de dommages matériels sont à déplorer.
Sur le plan des infrastructures, une entreprise de Saint-Sulpice-de-Royan (Stocktout) a perdu, en tout, 200 box de stockage. Ces bâtiments de stockage servaient de lieu d’entreposage pour les locataires. D’après l’inventaire des pertes, les 200 box ravagés par le feu et toutes les parties consumées, s’étendaient sur une superficie de 2000 m2.
A voir aussi : Menuiseries fabriquées en France : la garantie d'un savoir-faire d'exception
Par ailleurs, les box contenaient des meubles ayant tous brulé. Comme autres pertes matérielles figurent des affaires de familles, de déménagement, etc. Par un heureux hasard, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.
Avis d’une sinistrée sur les pertes durant l’incendie
Après ce drame de Saint-Sulpice-de-Royan, des approches furent engagées auprès des sinistrés de l’incendie. Ces sinistrés sont notamment des locataires de box. Parmi eux, une sinistrée accepta de donner un interview sur sa situation, avant et après l’incendie du 14 octobre 2022. Il s’agit de Stéphanie Baradeau.
D’après le récit de cette dernière, son compagnon Gilles et elle auraient loué deux box de l’entreprise Stocktout. Ces box servaient à emmagasiner les affaires de Stéphanie et ceux de son défunt père. Le couple s’était installé dans la Gironde, il n’y a pas longtemps. Ils espéraient arranger la grange dont ils ont fait l’acquisition, pour y habiter.
Dans son désarroi, Stéphanie avoue que les box contenaient dix ans de sa vie. Toutes ses affaires s’y retrouvaient, tandis qu’elle habitait un mobil-home avec son compagnon et ses deux enfants. “Mon compagnon a gardé ses affaires pour meubler le mobil-home, moi j’ai tout mis dans un garde-meubles“, confie-t-elle. Vu de loin, il est évident de penser que ce sont des conteneurs ou des bâtiments avec de viles affaires qui ont brûlé.
Mais pour Stéphanie Baradeau, il s’agit de toute sa vie d’adulte, sa carrière et une partie de sa tendre jeunesse. “J’ai élevé seule mes deux enfants qui ont 11 ans et 18 ans. J’ai gardé chaque centime pour eux, pour qu’ils ne manquent de rien. Au moment, où je démarre une nouvelle vie, je perds tout et je redeviens dépendante“, déclare la sinistrée. Avec cette expérience, de nombreuses autres personnes ont perdu l’équivalent de précieuses années.