Comment déterminer la valeur d’origine ?
Les douanes françaises, partenaire de ce guide, aimeraient rappeler aux premiers exportateurs les trois clés qui ouvrent, du point de vue douanier, des voies internationales pour un produit (voir aussi l’étape 6 « Préparation à l’expédition »).
Plan de l'article
1/ Espèces tarifaires
Lors de l’établissement de déclarations en douane, les exploitants doivent remplir la description commerciale de leurs marchandises avec la nomenclature tarifaire correspondante (ou espèces tarifaires) conformément aux règles du Tarif des douanes, qui contient près de 15 500 entrées de classement. Cette nomenclature, appelée tarif intégré des Communautés européennes (TARIC), se compose de 10 chiffres. Les six premiers chiffres de cette nomenclature sont communs aux 180 pays qui ont rejoint l’Organisation mondiale des douanes (OMC) et constituent la base du classement tarifaire du commerce international. Ce classement est fondamental pour les entreprises, car c’est sur ce point qu’elles sont basées non seulement sur la détermination des taux tarifaires, mais aussi sur la détermination des taux tarifaires. également dans les mesures de politique commerciale (telles que les suspensions tarifaires, les droits antidumping, les contingents) ou les formalités sanitaires ou phytosanitaires ou autres, les interdictions ou embargos, la fiscalité nationale et l’élaboration de statistiques sur le commerce extérieur. Le Request for Binding Species Tariff Information (RTC) est un outil essentiel pour assurer vos opérations internationales.
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2/Valeur en douane sur les importations
Les valeur en douane est la valeur des marchandises à l’entrée sur le territoire douanier de l’Union européenne. Il constitue la base de la perception des droits et taxes à l’importation, en particulier des droits de douane, des droits antidumping et, pour les importations dans les départements d’outre-mer, de la concession de la mer. L’assiette fiscale sur la TVA à l’importation est calculée à partir de la valeur en douane, augmentée de certains taux. La valeur statistique, qui constitue la valeur des marchandises à l’entrée sur le territoire national, il est également déterminé à partir de la valeur en douane.
Étant donné que les marchandises importées sont généralement vendues, le montant de la taxe correspond au montant de la transaction, qui est basé sur le prix payé ou à payer pour ces biens.
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Selon les circonstances spécifiques du modèle commercial de ces importations, la valeur en douane peut être inférieure ou supérieure à ce prix. En effet, les règles prévoient que le prix payé ou à payer est : — augmenté de certains éléments non inclus dans le prix, tels que les frais de transport et l’assurance jusqu’au lieu d’introduction dans l’Union européenne (selon Incoterm), les frais et frais de courtage, les redevances, le montant des contributions fournies par importateur vers fabricant de marchandises, etc. ; — moins les autres articles inclus dans le prix, tels que les frais de transport et d’assurance engagés après l’introduction des marchandises dans l’Union européenne (en fonction de l’Incoterm), les frais d’achat, etc.
Si les marchandises ne sont ni vendues ni vendues, mais le montant de la transaction n’est pas acceptable en vertu de la réglementation (par exemple, la relation entre l’acheteur et le vendeur a influencé le prix payé), le montant du droit doit être déterminé par l’une des méthodes dites de substitution définies par le code des douanes communautaire. Pour l’exportation la valeur du droit à déclaration est celle des marchandises au point de sortie du territoire français. Il est calculé sur la base du prix payé par l’acheteur étranger en échange des marchandises, plus, le cas échéant, des frais de transport jusqu’à la frontière, mais sans inclure le montant des droits et taxes domestiques, tels que la TVA.
En important et en exportant, une demande de connaissance personnalisée de la valeur du service appliqué à votre situation spécifique peut vous aider à protéger et à simplifier vos opérations internationales dans ce domaine.
Cela peut comprendre :
— la méthode de détermination du montant du droit à être conservé et/ou, une fois identifié, les taux à inclure dans la valeur du droit ;
— des dispositions pratiques pour déclarer la valeur du droit, y compris lorsque le prix payé pour les marchandises ou certains frais à retenir pour déterminer la valeur du droit n’est pas connu au moment du dédouanement des marchandises (valeur provisoire pour accord douanier ou autorisation d’ajustement, le cas échéant).
3/ Origine
En tant qu’espèce, l’origine douanière (appliquée aux marchandises pour former le couple produit/pays, pilier de toute opération commerciale internationale) est déterminante pour le traitement douanier des marchandises.
Importation
Il s’agit de l’origine non préférentielle (également connue sous le nom de « droit commun ») associée au classement tarifaire d’un produit qui détermine, sur les importations dans l’Union européenne, les règlements qui lui sont applicables (taux de droits de douane, mesures de politique commerciale (par exemple, droits antidroits) dumping sur certains chaussures) d’origine (Chine), quotas suspendus, mesures d’interdiction ou de restriction, etc.). L’origine non préférentielle d’un produit est celle du pays dans lequel la transformation a été considérée comme importante, en appliquant des critères spécifiques établis au niveau communautaire et dans le processus d’harmonisation de l’OMC. Il faut donc le distinguer de l’origine géographique des marchandises, concept qui fait souvent référence au lieu d’expédition des marchandises vers l’Union européenne.
C’est l’origine préférentielle qui permet d’obtenir une préférence tarifaire sur les importations dans l’Union européenne, c’est-à-dire une réduction ou une élimination des droits de douane.
Pour que l’origine préférentielle soit avancée, le produit doit avoir été obtenu dans un pays tiers partenaire de l’UE qui a conclu un accord commercial (appelé accord de libre-échange ALE) avec l’UE ou dans certains pays en développement auxquels l’Union européenne a accordé des concessions tarifaires unilatéral dans le cadre du Système généralisé de préférences (SPG). L’origine préférentielle d’un produit est déterminée par des règles très spécifiques appliquées aux nomenclatures tarifaires (SH4), connues sous le nom de « règles de liste », énoncées dans une annexe à l’Accord international entre l’Union européenne et le pays partenaire, qui diffèrent d’un accord à l’autre, donc d’un partenaire pays tiers à un autre.
Par conséquent, un produit a toujours une origine non préférentielle pour l’application de tous les règlements douaniers et peut en même temps avoir une origine préférentielle qui lui permettra de bénéficier d’une réduction des droits de douane.
Si la production d’une preuve d’origine non préférentielle est parfois nécessaire pour certains produits, la production d’une preuve d’origine préférentielle est systématique pour obtenir une préférence tarifaire.
Exportation
La détermination de l’origine non préférentielle peut être nécessaire pour certifier l’origine de produit à la demande des autorités du pays partenaire ou lorsque votre client, pour des raisons commerciales, demande un certificat d’origine non préférentiel.
D’autre part, la détermination de l’origine préférentielle présente un intérêt fondamental pour les exportateurs communautaires qui peuvent bénéficier de droits de douane réduits ou nuls à leur entrée dans le pays de destination en appliquant l’accord signé avec l’Union européenne (voir avis d’expert : origine et fourniture, un levier commercial). Le statut d’exportateur agréé garantit la détermination de l’origine préférentielle des produits exportés et simplifie la délivrance de la preuve d’origine préférentielle nécessaire pour obtenir la préférence de destination.
En outre, une demande d’origine contraignante (BCR) aide à protéger vos opérations à l’échelle internationale.
Mieux déterminer l’espèce, l’origine et la valeur.
Avis d’expert sur l’origine française et l’approvisionnement en douane, un levier commercial
Afin d’obtenir tous les avantages d’un traitement tarifaire préférentiel par levier d’origine, l’opérateur doit d’abord s’assurer que le produit respecte les règles d’origine qui lui confèrent une origine préférentielle. Pour ce faire, il doit tenir compte de l’ensemble du système de négociation, de l’achat de matières premières à la vente du produit final à son client. Il est important de garantir avec précision votre approvisionnement dans les cas suivants :
1) Du point de vue de l’importateur de l’UE
Afin de réduire le coût des importations, l’importateur privilégie l’offre des pays privilégiés (libre-échange ou SPG, par exemple).
2) Du point de vue vue de l’exportateur de l’UE
a) Vers un pays partenaire dont l’accord comprend une clause de non-désavantage, la conformité oblige l’opérateur à payer des droits de douane sur les données de tiers. Par conséquent, l’offre idéale est un pays qui jouit d’une préférence. À l’importation, l’entreprise paie des droits réduits ou nuls et gagne en compétitivité. À l’exportation, il permet à votre client de bénéficier, à son tour, d’un traitement préférentiel.
b) Vers un pays partenaire dont l’accord ne comprend pas de clause de non-désavantage. L’offre peut être étendue à n’importe quel pays. Lors de l’importation de matières normalement soumises à des droits de douane, l’opérateur de l’Union européenne doit utiliser la procédure de traitement interne économique qui suspend les droits de douane sur les intrants.